Franchise chocolat

Le marché du chocolat

Ouvrir une franchise de chocolat est le premier réflexe qui vient à l’esprit des personnes et des couples qui souhaitent créer leur magasin. Plusieurs raisons à cela : le produit est porteur, il est festif et de plus, de grandes enseignes fournissent des concepts clé en mains qu’il n’y a plus qu’à faire fructifier. C’est pourquoi les chocolateries ont le vent en poupe dans le monde de la franchise…

Fonctionnement du marché du chocolat

Avant d’entrer dans le vif du sujet, voici quelques clés pour comprendre de quelle manière le secteur du chocolat fonctionne en franchise.
Les produits et les collections sont fabriqués en usine, par des spécialistes, qui peuvent alimenter à des échelles plus ou moins grandes en fonction de la taille de leur réseau.

Puis les articles arrivent en magasin et c’est là que le rôle du franchisé prend toute son importance car il doit gérer les stocks, le personnel, la présentation, l’acte de vente et la relation avec la clientèle…

Rentabilité d’une chocolaterie en franchise

Même si chaque réseau et chaque marque sont différents, voici quelques chiffres qui vous donneront une idée de ce qui vous attend en tant que franchisé, dans le domaine financier.

Le chiffre d’affaires moyen

Il peut atteindre le million d’euros par an, dans les chocolateries bien placées ou celles de taille importante, qui ont vocation à s’installer en périphérie de ville type Réauté Chocolat

ou Marché au Chocolat, déclinaison grand format de De Neuville.
Un petit point de vente situé en centre commercial ou à la campagne atteindra des chiffres d’affaires plus modestes (de l’ordre de 300 000 €) mais le prix du foncier étant moindre sur ce type d’emplacement, la rentabilité sera toujours au rendez-vous.

Quel est le prix d’une franchise

En fonction de votre projet, en fonction de vos moyens, vous pouvez être amenés à vous orienter vers des concepts différents. En effet, on trouve en franchise des marques réclamant seulement 50 000 € en apport personnel c’est le cas de De Neuville, là où d’autres nécessitent une mise de 200 000 € pour s’exprimer pleinement comme Réauté Chocolat. Entre les deux, des dizaines de marques sont prêtes à accueillir les candidats, pourvu qu’ils soient motivés et croient dans leur projet.

Quels sont les coûts à prévoir ?

Qu’il s’agisse d’un magasin en franchise ou d’un magasin indépendant, certains coûts sont incompressibles, le premier d’entre eux étant de toute évidence le local.
En effet, seul un emplacement de premier choix garantit le succès d’un magasin. Il faut qu’il soit à la fois accessible, central et dans le meilleur des cas doté d’un parking, même si cela n’est pas primordial dans le chocolat, un produit léger et transportable.

Et acquérir un fonds de commerce premium peut largement faire gonfler l’addition, c’est pourquoi il est nécessaire de préparer un business plan sérieux, si besoin en se faisant aider d’un professionnel.

Devenir franchisé signifie qu’on adhère à une marque, ce qui implique de verser une redevance à la maison-mère. Il s’agit d’un pourcentage sur le chiffre d’affaires qu’on verse à son franchiseur, durant toute la durée de son contrat.

Les salaires sont également à prendre en considération, avec une petite particularité dans le chocolat, qui connaît deux saisons particulièrement intenses en termes d’activité : les fêtes de fin d’année et Pâques. Durant ces trois mois, le personnel peut doubler voire tripler pour satisfaire la demande, ce qui est à prendre en compte dès le départ.

Autres postes de dépense : les produits chocolatés eux-mêmes, le matériel de vente, la décoration, les meubles, les enseignes extérieures… tout cela est à la charge du franchisé, même si l’enseigne fournit des modèles aisément duplicables, qui font baisser le prix final.

Les meilleures enseignes du secteur de la chocolaterie

Nous vous proposons ici une sélection de marques connues et reconnues, cherchant des franchisés soit pour ouvrir de nouveaux magasins, soit pour reprendre des points de vente existants, la plupart de ces enseignes étant nées il y a plusieurs années.

Les Chocolateries :

De Neuville est l’un des premiers réseaux de chocolaterie, puisque son existence remonte au 19ème siècle. Cela fait maintenant une trentaine d’années que la marque a opté pour la franchise, afin d’accélérer son déploiement en France, mais aussi hors de nos frontières.

Réauté Chocolat a débuté par des chocolateries de périphérie, proposant des centaines de références à des prix abordables, puis a décidé de mixer son modèle en ouvrant également en centre-ville, afin de donner le choix à ses candidats.

Les glaciers :

D’inspiration italienne, Amorino est un glacier qui propose des dizaines de parfums constamment renouvelés en fonction des saisons et des modes. Le chocolat y tient une place centrale, puisqu’il s’agit du best seller de la maison. Il se décline sous plusieurs variantes, afin de satisfaire tous les goûts. La franchise recherche des candidats partout en France, particulièrement dans les endroits à fort passage ou à vocation touristique.

Concept voisin, Yogurt Factory surfe sur la mode du yaourth glacé, qui a vu se sventes exploser ces dernières années. On trouve des unités en centres commerciaux, y compris sous forme de corners et en 5 ans, ce sont déjà plus de 20 magasins qui ont ouvert leurs portes.

Les biscuiteries :

Délices Lamarque et Péchés Gourmands sont deux enseignes jeunes et dynamiques, qui proposent des biscuits de toutes sortes, mettant en avant la qualité de produits sélectionnés et fabriqués avec le plus grand soin. Les magasins sont implantés dans des zones touristiques et les franchisés sont réellement passionnés par leur métier, oeuvrant tous les jours pour satisfaire une clientèle exigeante.

Comment ouvrir une chocolaterie en franchise ?

Une fois qu’on a fait le choix du secteur d’activité, reste à se lancer concrètement dans la création d’entreprise. Voici plusieurs étapes incontournables pour cela.

Comparer les différentes enseignes            

Il est absolument primordial de comparer les dizaines d’enseignes qui se partagent le marché. Il ne faut surtout pas s’en tenir à la notoriété de la marque, ni même à la première impression laissée par le franchiseur, mais se renseigner en détail. Plusieurs méthodes pour cela !

Via les sites de mise en relation

La plus simple des méthodes est de se servir des sites Internet spécialisés, comme l’Observatoire de la Franchise. Vous y trouverez pas moins de 2000 réseaux qui se développent en France, dont plus de 50 sont issus de la chocolaterie. .

Via les salons

Autre passage incontournable : les salons physiques. Qu’il s’agisse de Franchise Expo Paris ou de Top Franchise Méditerranée, les visiteurs peuvent y rencontrer la vingtaine de concepts spécialisés dans le chocolat, qui compte vraiment en France. Après un premier contact, un second rendez-vous sera nécessaire pour prendre sa décision, mais dans tous les cas, les salons ont cet avantage de concentrer en un minimum de temps et d’espace les concepts les plus divers.

Contacter les franchisés en place (annuaire, pages jaunes, déplacement sur site…)

Il faut également aller à la « pêche aux informations » par soi-même, et ne pas se contenter des discours rodés des franchiseurs. Rien de plus simple pour cela : il suffit de visiter les points de vente de la marque qui vous attire, et d’interroger les franchisés en direct sur leurs conditions de travail, leurs revenus, etc…

Profil recherché par les chocolateries en franchise

Il n’est nul besoin d’être un grand maître chocolatier pour travailler dans ce domaine, ni même d’avoir eu une expérience dans l’alimentaire. En effet, ce sont d’abord des qualités de gestionnaire, de meneurs d’homme et surtout une réelle envie d’entreprendre qui feront la différence.

Formation dispensée par les enseignes

C’est grâce à la formation dispensée par le franchiseur que quiconque peut devenir franchisé dans le chocolat. En effet, durant une période qui peut aller de quelques jours à quelques semaines, le franchisé suit une formation complète qui va de l’élaboration du produit (avec visite des ateliers de production de chocolats), jusqu’à la manière dont on gère une entreprise.

Les différents types de contrat proposé dans le chocolat

En fonction des concepts, il existe divers contrats pour qui souhaite s’affilier à une marque. D’une part, la franchise pure, qui comprend formation et assistance. Et d’autre part, la concession, où la formation n’est pas obligatoire, mais qui permet d’exploiter une marque de chocolat sur un territoire donné, en étant sûr que personne issu de la même maison ne viendra s’y installer.

Les différents métiers du chocolat en franchise

Etre franchisé, cela recouvre non pas une mais plusieurs réalités, quant au métier qu’on exerce. Dans le domaine du chocolat, on peut choisir d’ouvrir un magasin de centre-ville et ainsi devenir commerçant à part entière, intégré dans son milieu local.
Il est également possible d’opter pour un point de vente de taille plus importante, situé en périphérie. Dans ce cas, on aura moins affaire à une clientèle d’habitués : il s’agira de satisfaire les goûts de consommateurs très différents, d’autant que la taille de la boutique permet d’exposer des centaines de produits.
Enfin, certaines enseignes sont ouvertes à des profils d’investisseurs. Dans ce cas, le franchisé exploite plusieurs points de vente, y jouant un rôle de manager et de gestionnaire, sans être aussi présent physiquement que s’il avait un seul et unique magasin.

Les différents emplacements, tailles d’unité

Au départ réservés aux centres-ville, les boutiques de chocolat ont peu à peu essaimé en centres commerciaux et ils sont désormais également présents en périphérie de ville.

En centre-ville

Les magasins de petit format continuent de rencontrer un grand succès dans le chocolat, car ils répondent à plusieurs types de clientèle. Tout d’abord les habitués, qui habitent le quartier et qui souhaitent se faire plaisir ou faire plaisir à l’aide d’un ballotin, et ce pas uniquement en période de fêtes. Ensuite, les clients de passage, qui cherchent un cadeau susceptible de plaire au plus grand nombre pour les occasions les plus diverses : anniversaires, fêtes d’entreprise, Noël et Pâques… A noter que les franchises ont mis sur pied des stratégies de communication mettant en avant des événements calendaires, afin de lisser le chiffre d’affaires sur les 12 mois de l’année, mettant en avant Halloween, la fête des pères, la fête des mères, etc…

Zone d’activité commerciale

Là où un magasin de centre-ville s’implante sur 50 m², il faut 150 m² pour un point de vente situé en zone commerciale pour s’exprimer. On y trouve non seulement une offre pléthorique mais également un agencement spécial, faisant la part belle à des animations ludiques ou des fontaines de chocolat. Les clients se servent directement dans de grands étals et payent au poids, afin de confectionner l’assortiment de leur choix.

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